La Favorite à Cour-Cheverny

Quand le domaine de la Favorite est devenu maison de retraite 

Le château de La Favorite a été construit près du centre bourg de Cour-Cheverny. C’est une élégante bâtisse de pierres et de briques édifiée sur un domaine de plus de trois hectares boisés aux arbres centenaires (chênes, séquoias...).

La Favorite à Cour-Cheverny
La Favorite - façade Est
Une partie de l’histoire a été résumée par le Baron Boels d’Ouvrier en 2001. 
Le château de La Favorite a été construit vers 1850 pour le compte de M. et Mme Lecerf. Il aurait été achevé en 1850 par M. Lorelly. Leur fille, Léontine Gabrielle Lecerf, se marie avec le vicomte François Adolphe d’Ouvrier. 
L’été 1901, le château est loué par Juliette Foissy qui y habite avec ses deux soeurs et sa mère. 
De 1902 à 1914, madame veuve d’Ouvrier loue alors La Favorite au comte Henri de Vibraye, frère du propriétaire du château de Cheverny. Le contrat de location est établi pour 12 ans à partir du 1er mai 1902. La demeure décrite comme suit, comprend : 
« - un parc clos avec 480 m de murs traversé par le Conon sur 420 m ; 
- le rez-de-chaussée du petit château moderne comprend un grand vestibule, un salon, une salle à manger, un cabinet de travail, cuisine et office, et deux cabinets dans les tourelles ; 
- au 1
La Favorite à Cour-Cheverny
La Favorite - façade Ouest
er étage : un corridor, 4 chambres à coucher avec cabinets de toilette ; 
- au 2e étage : deux belles mansardes et un grand grenier ; 
- au sous-sol : une cave, un caveau, un bûcher, une buanderie avec pompe fournissant l’eau dans la cuisine, une salle-de-bain et un water-closet ; 
- des dépendances : une écurie, une remise, un vaste grenier à foin, un poulailler, un chenil et un lavoir ; 
- une maison de jardin qui comprend deux chambres, une petite écurie et un grenier ; 
- un potager, des prairies naturelles, des massifs, des espaces de gazon...».

Cheminée en acajou sculpté 
située dans la salle à manger, 
au rez-de-chaussée. Dans 
le médaillon, on lit le nom du 
château de Sérigny pour 
lequel la cheminée a été réalisée

Monsieur et madame d’Ouvrier ont eu deux fils : Raoul et Georges. L’aîné, Raoul d’Ouvrier de la Saigne et son épouse née Robyns de Leu, de nationalité belge, hérite du domaine et le vend en 1916. En 2001, une descendante, Françoise d’Ouvrier épouse du baron Boels qui vit à Watreloo en Belgique, s’est présentée avec son époux à La Favorite pour revoir la demeure où des photos de leurs aïeux avaient été prises. En juin 1918, les époux Huillet, Jean-Baptiste et Jeanne, achètent le château (1). Ils y installent l’électricité en 1922 et un puits est creusé en 1926. Ils installent l’eau courante et le chauffage en 1931. Adèle Jussaume, mère de Jeanne Huillet, occupe le château : la famille habitant Paris vient y passer régulièrement les week-ends. Ils ont eu 12 enfants, dont 10 ont vécu. Jean-Baptiste Huillet, qui avait créé une entreprise de forage à Charenton-le-Pont, transfère le siège de l’entreprise à Cour- Cheverny en 1931. En 1945, il associe ses 5 fils à l’entreprise. Suite à son décès en 1950, puis à celui de Madame Huillet en 1962, un gendre, Monsieur Doumeng, prend la direction de l’entreprise. Un pavillon construit plus tard portera son nom. Le domaine est vendu en 1963 à la commune de Cour-Cheverny. Jeanne Huillet aurait demandé qu’il soit destiné à héberger des personnes âgées. 

“La Favorite” candidate pour devenir propriété communale
Lors de la réunion du conseil municipal du 1er juillet 1963, le maire, Fernand Brunet, informe que la propriété “La Favorite” appartenant aux héritiers des époux Huillet et Jeanne Jussaume est à vendre à l’amiable. Les directeurs départementaux de la Santé et de la Population, après avoir visité le domaine, considèrent qu’il conviendrait parfaitement pour créer à Cour-Cheverny une maison de retraite pour personnes âgées. Le conseil municipal doit en décider.

Maître Alain L’Hôtellier, notaire à Cour- Cheverny, informe le maire que les vendeurs demandent 220 000 francs pour cette propriété. Le directeur des Domaines, consulté, fait procéder à l’évaluation immobilière. Il considère que le prix demandé est raisonnable et que la commune peut traiter l’affaire. Mais entre-temps, un autre acquéreur en offre 230 000 francs. Le maire estime que la commune peut offrir 240 000 francs et qu’il y a intérêt, vu l’urgence, à l’autoriser à signer pour ce montant. Le Conseil municipal confirme son désir de créer à Cour-Cheverny une maison de retraite destinée à accueillir les personnes âgées de la commune et des environs. Il charge le maire de se mettre en rapport avec toutes personnes et tous services concernés.
Le maire est autorisé à négocier avec les vendeurs l’achat de la propriété “La Favorite“ à Cour-cheverny et à signer une option au nom de la commune en l’étude de Maître L’Hôtellier, sous réserve d’approbation des autorités de tutelle, pour le prix d’achat de 240 000 francs. Puis ultérieurement à procéder, au nom de la commune, à toutes signatures nécessaires pour la réalisation de l’achat.
Le Conseil municipal demande au préfet de bien vouloir approuver la délibération et de déclarer d’intérêt public la création de cette maison de retraite ainsi que l’achat de la propriété “La Favorite”.

La recherche de financements 
Il est décidé de demander à la Caisse des dépôts et consignations l’octroi rapide d’un prêt de 250 000 francs couvrant l’achat et les frais, sans attendre le complément d’emprunt à faire pour réaliser les travaux d’aménagement quand le plan d’ensemble de l’établissement sera établi et approuvé.
Par lettre du 30 septembre 1963, la Caisse des dépôts et consignations fait savoir
« qu’elle ne peut accorder un prêt à la commune pour le seul achat de “La Favorite” mais qu’elle peut accorder un prêt comportant le financement de l’ensemble du projet de maison de retraite pour personnes âgées : achat de la propriété, travaux, mobilier et matériel, lorsque le projet aura été approuvé et qu’il aura obtenu les subventions demandées ».
Le maire demande alors à la Garantie mutuelle des fonctionnaires un prêt à court terme de 250 000 francs. Il reçoit une réponse positive le 7 octobre 1963, pour un prêt à terme échu à 3 ans au taux de 5,90 %. Le maire espère qu’à cette époque les conditions posées par la Caisse des dépôts et consignations seront remplies et qu’il pourra ainsi rembourser la GMF. Le 3 octobre 1963, le maire participe à une réunion au ministère de la Santé, accompagné de monsieur Amiot, architecte de la commune, afin de mettre au point un nouvel avant-projet d’aménagement à présenter au Conseil municipal accompagné de l’évaluation du coût de l’ensemble. 

L’avant-projet
Il comprend l’utilisation des immeubles existants pour y installer :
- dans le château : au rez-de-chaussée, les services généraux (cuisine avec office, salle-à-manger, foyer bibliothèque, réception et bureau) ;
- au sous-sol : l’office chaufferie, les caves, les réserves de vivres et de combustibles ;
- au 1
er étage : l’infirmerie avec une chambre d’isolement, la lingerie avec une salle de couture pour les pensionnaires ;
- au 2
e étage : 3 chambres pour le personnel ;
- dans la maison près des communs : le logement du directeur ; - dans les communs : l’atelier existant, la morgue, les garages existants et des locaux divers pour stockages. 

Des constructions neuves sans détériorer le parc sont à prévoir
- Des pavillons jumelés F2 à rez-de-chaussée comprenant chacun deux logements pour des ménages, pouvant fournir éventuellement deux chambres individuelles indépendantes ;
- un immeuble collectif à un étage comprenant, au rez-de-chaussée : deux chambres à un lit, deux chambres à quatre lits et une salle de séjour. Au 1
er étage : deux chambres à un lit et deux chambres à 4 lits, une grande pièce pour un gardien et éventuellement pour y prodiguer des soins.
L’ensemble offrira une capacité d’hébergement de 40 pensionnaires. La dépense totale pour la réalisation de cette maison de retraite est évaluée à 1 020 000 francs répartis comme suit :
- l’achat de la propriété (250 000 francs) ;
- les travaux à réaliser (650 000 francs) ;
- le mobilier et le matériel (120 000 francs).
Le directeur départemental de la Population a précisé que, en dehors d’un emprunt à contracter par la commune, le financement peut faire l’objet de subventions du département, de la Sécurité sociale (jusqu’à 7,5 %), de la Cainterci
(2) et du CIL (3), d’un prêt à faible taux de la Sécurité sociale pouvant atteindre 32,5 % du financement total.
Le Conseil municipal, à l’unanimité, décide de poursuivre dans ces conditions la réalisation de la Maison de retraite. Il demande au préfet de faire accorder par le département une subvention à la commune aussi importante que possible en vue de lui permettre la réalisation du projet de Maison de retraite. 

La commune devient propriétaire de La Favorite 
Le 19 décembre 1963, le maire annonce au Conseil municipal l’achat de la propriété La Favorite par la commune. Le coût des travaux est revu à la hausse, des subventions ont été accordées par les organismes prévus. Pour couvrir le reste de la dépense, la commune doit envisager un prêt d’un montant plus important auprès de la Caisse des dépôts et consignations. Par ailleurs, la commune bénéficie d’allègements de charges grâce à une prime à la construction en fonction de la surface bâtie, et a la possibilité d’inclure une part dans le prix de journée. Le Conseil approuve un nouvel avant-projet de transformations présenté par l’architecte, M. Amiot, qui a préalablement obtenu l’accord du préfet et du directeur de la Caisse régionale de sécurité sociale d’Orléans. Mais il doit encore être examiné par un organisme superviseur de Paris. 

Le projet est contrarié
Ce dernier organisme consulté « a constaté que les bâtiments existants sont incompatibles avec l’hébergement rationnel de pensionnaires non valides et ne peut servir que pour le logement du personnel et des annexes de l’établissement comme garages, ateliers divers, locaux de stockage. En conséquence, il y a lieu de construire la totalité des locaux nécessaires pour l’hébergement des pensionnaires de l’établissement projeté ».

“Au 1er étage du château de La Favorite, un appartement de type 3 hébergera le directeur ou la directrice”, “les salles du rez-de-chaussée pourraient accueillir, avec l’accord de la Sécurité sociale, un foyer de vieux pour les personnes âgées de Cour-Cheverny, pouvant être placé sous la surveillance de la section locale de l’Union des Vieux de France”.
Quant aux
« constructions neuves à réaliser, sans détériorer le parc de la propriété », elles comprendront :
- un bâtiment collectif d’un étage, implanté sur les terrains du grand potager et sur le court de tennis existant, 37 chambres individuelles pour pensionnaires, trois chambres à deux lits pour ménages-pensionnaires, deux chambres de garde, plus les locaux de service nécessaires, soit 43 lits pour pensionnaires ;
- un pavillon jumelé type F2 à rez-de-chaussée comprenant deux logements pour ménage, soit quatre lits pour pensionnaires.
L’ensemble aura ainsi la capacité d’hébergement de 47 pensionnaires.
Le budget à prévoir pour la réalisation de cette maison de retraite a été chiffré au total à 1 454 000 francs (achat de la propriété, travaux à réaliser, mobilier et matériel).
Le financement serait assuré par des subventions de la Sécurité sociale, l’apport de la commune, un prêt de la Sécurité sociale et un emprunt de la Caisse des dépôts et consignations.
Le directeur départemental, en liaison avec le maire, établit un projet de budget prévisionnel de fonctionnement. Le prix de journée est estimé à 15 francs. Dans ces conditions, ce projet de budget s’équilibre, en recettes et en dépenses à 236 750 francs. Le directeur départemental de la Population et de la Sécurité sociale propose d’attribuer à l’établissement un secteur normal de recrutement comprenant les communes de Cour-Cheverny et Cheverny et, au delà, le canton de Bracieux. Il pourra recevoir, selon les disponibilités, des personnes d’autres régions, voire de la Région parisienne. L’ensemble de ces propositions a été approuvé lors de la réunion du Conseil municipal du 16 août 1965, sous la présidence du maire, Fernand Brunet. 

Le maire reçoit notification en août 1966 de l’accord par la Sécurité Sociale pour une participation financière de 40 % pour la création de la Maison de retraite projetée dans la propriété de La Favorite. Le reste du financement sera assuré par des subventions de divers organismes. En janvier 1969 les travaux pour l’aménagement du logement du directeur commencent. Puis suivront ceux de la construction des bâtiments neufs.
Le Conseil municipal demande que cette Maison de retraite soit érigée en établissement public et s’engage à remettre à la Commission administrative l’ensemble des propriétés bâties et non bâties qu’il comporte. Le Conseil s’engage à ne pas donner une autre affectation à l’établissement pour lequel la participation financière de la Sécurité sociale est sollicitée, pendant toute la durée du prêt.

La Favorite à Cour-Cheverny
Inauguration de la Maison de retraite “La Favorite” le 15 novembre 1969 
en présence de Pierre Sudreau, député de Loir-et-Cher et ancien ministre.


La Favorite à Cour-Cheverny

Un projet « d’humanisation » est décidé dès 1987 
La Maison de retraite fonctionne depuis le 2 décembre 1968. Elle offre à ses résidents un site privilégié avec son parc aménagé, son petit plan d’eau et sa source, et la rivière du Conon qui longe la propriété.
Au cours des années, la capacité a évolué pour répondre à des demandes toujours plus nombreuses. Grâce au don Raguin-Mahoudeau en 1976, un pavillon pour invalides a été construit, qui a permis d’augmenter la capacité d’accueil qui est passée de 48 à 68 résidents, alors que les locaux collectifs, le secteur de la restauration et la salle de détente restent à la superficie d’origine. La section “cure médicale” est ouverte au 1
er janvier 1986. 

Photo ci-contre : Inauguration de la Maison de retraite “La Favorite” le 15 novembre 1969. De g. à dr. : Jean Grateau, maire adjoint et Guy Perceval, directeur du site.

Une première tranche de travaux est réalisée en 1992
La construction du monte-malade a considérablement amélioré le confort de vie des 29 résidents de l’étage.
Conscient de la nécessité de poursuivre cette « humanisation », le Conseil d’administration confie à la Direction départementale de l’Équipement une étude de faisabilité qui apprécie les besoins de l’établissement et la possibilité de réaliser l’amélioration de l’hébergement, en particulier
“l’adaptation des conditions d’accueil aux exigences actuelles de confort et de prise en charge de la dépendance”

La Favorite à Cour-Cheverny
Inauguration de la Maison
de retraite le 15 nov. 1969
selon les objectifs du Conseil général de Loir-et-Cher. Différents secteurs sont concernés :
- le secteur des chambres avec la suppression des hébergements isolés dans les pavillons Geniès (huit lits) et Doumeng (trois lits) ;
- la suppression d’une chambre à un lit, dont la superficie est inférieure à 15 m
2 ;
- la suppression d'un lit dans deux chambres à deux lits dont la superficie est de 17 m
dans le pavillon Raguin-Mahoudeau ; 
- la nécessité de rendre accessible aux déambulateurs et fauteuils roulants les cabinets de toilette des chambres du bâtiment central, en prévoyant d’y installer une douche et d’améliorer la ventilation ; 
- du fait de la transformation dans les locaux existants, de la salle à manger, du salon et de la cuisine en chambres, la construction de huit chambres neuves est nécessaire pour conserver la capacité totale d’accueil de 68 lits ; 
- le secteur restauration nécessite la reconstruction d’une cuisine conforme à la réglementation en vigueur concernant la superficie et les conditions d’utilisation et d’aménagement ; 
- la reconstruction d’un restaurant avec une superficie en situation centrale par rapport à l’hébergement existant ; 
- le secteur médical à restructurer avec une superficie suffisante ; 
- le secteur administratif à regrouper et à agrandir. 
Les contraintes financières sont très importantes. 

Juin 1996
Le principe du projet est présenté au Conseil d’administration avec l’objectif d’adapter l’ensemble des locaux, surtout les chambres, (chambre + cabinet de toilette avec douche de 17,50 m2) à la prise en charge de la dépendance, avec une porte permettant le passage d’un lit médicalisé, l’accès avec déambulateur ou fauteuil roulant. Ce projet nécessite :
- la conservation du bâtiment à étage ;
- la démolition du bâtiment Genies pour permettre la réalisation d’une administration avec hall d’entrée et une partie « vie communautaire », dans un bâtiment à l’architecture courbe et continue ;
- la conservation de deux bâtiments en limite de propriété (conservés lors de la démolition de l’abattoir
(4)) dans lesquels seront aménagés les espaces pour le personnel après extension et raccordement ;
- la construction d’un nouveau bâtiment accueillant des chambres avec, en sous-sol, des dépôts-réserves, en profitant de la déclivité du terrain.
La réalisation de ce projet de réhabilitation n’est possible que grâce à la cession du ter
rain et de deux pavillons faite par la commune à la maison de retraite pour le franc symbolique suite à la délibération du conseil municipal du 3 décembre 1993. Les travaux sont prévus par phases sur une durée de trois ans pour un coût total estimé à 15 000 000 francs. Ils ont été menés à bien de 2000 à 2004 sous la direction de l’architecte Jacques Porcher et la vigilance du conseil d’administration et de la commune.
La superficie de l’ensemble des chambres a été portée aux environs de 20 m
2.
Les directeurs successifs ont chacun permis l’évolution de l’établissement dans un cadre particulièrement agréable qui a été respecté au cours des différents aménagements. Ajoutons que l’Ehpad La Favorite est l’employeur le plus important de la commune avec 45 à 50 salariés. 

Les directeurs et présidents du Conseil d’administration qui se sont succédés:
- Du 1
er décembre 1968 au 1er septembre 1984, Guy Perceval assure la direction de l’établissement. Les maires de Cour-Cheverny, Fernand Brunet puis, à partir de 1970, le docteur Jean Grateau (jusqu’en 1989) ont successivement assuré la présidence du Conseil d’administration.
- du 1
er septembre 1984 au 1er octobre 2000, Anne-Marie Marre est directrice de La Favorite ;
- du 1
er octobre 2000 au 31 janvier 2001, Daniel Bonneau, directeur de la maison de retraite de Contres, assure l’intérim durant 4 mois.
- du 1
er février 2001 au 31 juillet 2019, Anne- Marie Pérennès est directrice. Bernard Billot, maire de Cour-Cheverny, préside le Conseil d’administration de 1989 à 2008. Puis Yves Antier, élu maire de Cour-Cheverny en 2008 préside le Conseil d’administration de 2008 à 2014. François Croissandeau lui succède depuis 2014, après avoir été élu maire de la commune ;
- le 1
er août 2019, Pierre Gouabault assure l’intérim de la direction de La Favorite, puis la direction à partir du 1er février 2020.
Le conseil d’administration se réunit traditionnellement dans la grande salle du château baptisée Fernand Brunet, au rez-de-chaussée. Depuis 2020, le château n’est plus utilisé comme logement de fonction du directeur de l’Ehpad, ni pour les réunions du Conseil d’administration. La bâtisse historique est désormais complètement dissociée du fonctionnement de l’Ehpad. 

La Favorite à Cour-Cheverny
Ehpad La Favorite en 2020

L’Ehpad La Favorite est devenu, au fil des années et des transformations, une agréable maison de retraite au coeur d’un espace de verdure apprécié des résidents qui peuvent se promener à pied ou en fauteuil roulant, sans risques. Avec le vieillissement de la population, on constate un nombre croissant de demandes d’entrées à un âge de plus en plus tardif. Parmi les résidents, on compte plusieurs centenaires… 

Françoise Berrué 

Françoise Berrué, au titre de maire-adjoint de Cour-Cheverny durant 20 ans et membre du Conseil d’administration de La Favorite, a suivi les travaux de réhabilitation et d’humanisation de 2000 à 2007. Ils ont transformé le domaine de La Favorite, devenu Établissement pour l’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD) que nous connaissons aujourd’hui. Françoise Berrué, actuellement déléguée des familles au Conseil de vie sociale de La Favorite et parente d’un résident centenaire, constate avec plaisir l’adaptation de l’établissement à la vie des résidents et résidentes de grand âge : en particulier, leur appropriation du patio, espace de verdure intérieur directement accessible, qu’ils contribuent, au fil des saisons, à fleurir comme ils le feraient naturellement chez eux.

Sources :
- Registres des délibérations des conseils municipaux de Cour-Cheverny.
- Archives de La Favorite. Merci à Anne-Marie Pérennès et à Nadine Hermelin. 

(1) Voir « Les grandes heures de Cheverny & Cour- Cheverny en Loir-et-Cher... et nos petites histoires », page 192 -- Édition Oxygène Cheverny - Novembre 2018. 
(2) Cainterci : Caisse interprofessionnelle de retraite et de prévoyance du commerce et de l’Industrie du Loir-et-Cher.
(3) CIL : Comité interprofessionnel pour le logement.
(4)
Voir « Les grandes heures de Cheverny & Cour- Cheverny en Loir-et-Cher... et nos petites histoires », page 114 -- Édition Oxygène Cheverny - Novembre 2018.  

La Favorite à Cour-Cheverny

La Grenouille n°49 - novembre 2019

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