La famille Dronne à Cheverny et Cour-Cheverny

L’origine de la famille Dronne est essentiellement sarthoise. Plus précisément du secteur de Teloché, Écommoy, Marigné- Laillé, Yvrain-le-Pôlin.
Le nom de Dronne provient du petit ruisseau Le Rhonne qui prend sa source à Saint-Marcd’Outillé près d’Écommoy et qui s’étire sur 25 km.
La famille Dronne à Cheverny et Cour-Cheverny
En 1320, Pierre de Rhonne est nommé maître des monnaies par le comte du Maine. Plus tard, les Dronne furent très impliqués durant la Réforme et l’occupation de la ville du Mans par les protestants en 1562.
Le 14 septembre 1986, 400 Dronne se sont réunis à Mulsanne, près du Mans, avec parmi eux Michel Dronne et sa famille pour représenter la branche des Dronne du Loir-et-Cher, soit une quinzaine de participants sur les 700 Dronne recensés actuellement en France.

Les Dronne viticulteurs à Cheverny et à Cour-Cheverny
Raymond Dronne (1917-2007). Né pendant la Première Guerre mondiale, Raymond effectua deux ans de service militaire (1937-1939), puis cinq ans de captivité en Allemagne, à partir de 1939, lors de la Seconde Guerre mondiale. Il eut deux filles : Adeline (1946) et Claudine (1949), puis un fils, Michel (1952).
La famille Dronne à Cheverny et Cour-Cheverny
Robert, le frère de Raymond eut deux filles, Jacqueline et Colette.
Les deux frères Dronne exercèrent sur des exploitations modestes et très diversifiées d’une quinzaine d’hectares aux lieudits « Les Rues » et à « La Gaudinière » sur Cour-Cheverny pour Robert et à « L’Ébat » pour Raymond sur Cheverny.
Michel Dronne a repris l’exploitation de son père en 1990, une quinzaine d’hectares à « La Grilletterie ». Il développe depuis 35 ans 14 hectares de vigne au « Grand Ébat » et au « Bois Doré », plantés en cépages Sauvignon-Chardonnay, Pineau noir et Romorantin, aux normes de l’appellation. Renaud a repris l’exploitation en 2010.

La famille Dronne à Cheverny et Cour-Cheverny
La passion de la chasse
Michel Dronne se livre à la chasse dite « devant soi (1) ». C’est la forme de chasse la plus courante, pratiquée le dimanche par les cultivateurs, à l’époque où le petit gibier sauvage proliférait encore. À partir de 1982, Michel a géré un territoire de chasse d’environ 250 hectares qui appartenait à une vingtaine de propriétaires, avec des tableaux de chasse plutôt modestes : quelques lièvres et lapins, des perdreaux gris et des faisans de volières...

La régulation des espèces encadrée par la loi
Le ministère de la chasse et de la faune sauvage fixe les différentes catégories de nuisibles, soit sur tout le territoire français, soit seulement sur certains départements. Une espèce est déclarée nuisible en fonction de l’atteinte qu’elle peut occasionner à notre santé, à la sécurité publique, à la flore et à la faune, aux activités humaines agricoles, forestières ou aquacoles. Signe des temps, on a inventé un acronyme qui remplace le mot « nuisible » : on parle désormais d’« Esod » qui demande une traduction : « Espèce susceptible d’occasionner des dégâts... ».
Michel Dronne a suivi une formation de piégeur via l’association des piégeurs Solognots (Vineuil) (2). À ce jour, il consacre beaucoup de son temps à cette activité qui complète sa passion de la chasse. P. D.

(1) « La chasse devant soi » signifie que l’on marche, avec son fusil, dans le but de lever un gibier. Les limites sont celles du territoire autorisé et de la gestion de la faune sauvage. C’est la chasse du dimanche.
(2) L’association a pour objectif de regrouper en son sein toutes les personnes volontaires et qualifiées pour réguler par piégeage ou autre moyen les prédateurs ainsi que les espèces envahissantes dans le cadre de la loi et de la réglementation en vigueur dans le département.

La Grenouille n°68 - juillet 2025

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