2020 : la Lyre de Cour-Cheverny / Cheverny souffle 130 bougies

Faisons aujourd’hui une entorse chrono­logique pour évoquer une période impor­tante de notre société musicale.
Si la Lyre montre aujourd’hui le dyna­misme que nous lui connaissons, c’est certainement grâce à l’audace de trois jeunes musiciens que nous allons évoquer dans ce numéro.

Les habitants de Cour-Cheverny et Cheverny connaissent bien la Lyre qui est de toutes les manifestations officielles de nos communes. Elle se produit dans le département comme hors département... Elle s’est diversifiée, notamment en créant sa « Banda » et réunit lors du Festi D’Lyre de juillet des bandas d’autres horizons qui attirent les amateurs de musique festive.
Nous avons eu l’occasion, dans des numéros précédents, d’évoquer la musique à Cour- Cheverny. Après la création de la « Société des Jeunes gens » en 1877, nous évoquerons dans le prochain numéro de La Grenouille, la création en 1890 de la Lyre de Cour- Cheverny.

Remontons le temps jusqu’en 1937
Ils sont courchois :
- Georges a 17 ans, de famille musicienne (ses parents jouent de la mandoline), il sort de l’école supérieure complémentaire de Saint- Aignan-sur-Cher où il jouait de la trompette d’harmonie dans l’orchestre de l’établissement « Le Pourquoi pas ».
- Gilbert a 16 ans. Il était tombé en extase devant un accordéon à Blois, que sa mère, au prix de sacrifices, lui offre. Il apprend le saxophone à Cour-Cheverny.
- Pierre, enfin, 16 ans également, jouait de la batterie (son père jouait du bugle).

Photo de 1938 « Les joyeux Fantaisistes » : Georges Berrué, Gilbert Trousselet et Pierre Bellanger.
Photo de 1938 « Les joyeux Fantaisistes » :
Georges Berrué, Gilbert Trousselet et Pierre Bellanger
Les Joyeux Fantaisistes
Courant 1937, Georges Berrué, Pierre Bellanger et Gilbert Trousselet, musiciens et chanteurs, décident de constituer un groupe musical : ils commencent à jouer en public, présentent des chansons, des sketches humoristiques sur des airs connus, dans le style « Ray Ventura et ses collégiens ».
En mars 2010, Georges Berrué (alors âgé de 90 ans) évoque les souvenirs de cette période : « En l’absence de son chef Henri Cazin (1), malade, La Lyre de Cour-Cheverny ne se manifestait plus depuis 1927. Suite à la constitution de notre trio, nous décidons, en 1938, avec Gilbert et Pierre, de créer une association : c’est la naissance de "l’Amicale des Joyeux Fantaisistes" ».
Les Joyeux Fantaisistes - Cour-ChevernyLe premier comité est élu : le président est Georges Berrué, Gilbert Trousselet est secré­taire, et Pierre Bellanger, trésorier. Le siège social est fixé au domicile du président, rue Nationale.
Dans le groupe des « Joyeux Fantaisistes » : Gilbert Trousselet joue du saxo alto et saxo soprano ; Georges Berrué, de la trompette et de l’accordéon ; Pierre Bellanger, de la batterie. Puis d’autres musiciens, peu à peu, viennent compléter le groupe : André Hermelin (du Petit Moulin à Cour-Cheverny) joue du piston, Jean Château, du saxophone ; Georges Loyau (du Café du Siècle), du violon... et d’autres encore... mais pas de filles ! Se sont aussi joints à eux des anciens musiciens de l’Union Musicale de Cheverny comme Joseph Audiane.
De nombreux supporters étaient présents aux répétitions, aux manifestations, comme Jean Girault (garagiste), Gérard et Roland Martin (menuisier), Jean Bricault, M. Hermelin des Lombardes à Cormeray, Maurice Pilboue, Serge Ouvrard, auxquels se joignaient au fur et à mesure les Courchoises et Courchois, jeunes et moins jeunes, intéressés par les différentes manifestations.

Georges Berrué : « Les activités de l’Amicale étaient diverses. Les répétitions avaient lieu chaque samedi soir, à la mairie-halle de Cour- Cheverny. L’Amicale des Joyeux Fantaisistes assurait, à titre gracieux, les cérémonies offi­cielles ainsi que les bals populaires du 14 juillet et du 11 novembre.
La Sainte Cécile, patronne des musiciens, était célébrée comme il se doit avec une messe suivie d’un banquet.
Les spectacles : représentations théâtrales, sketches humoristiques et concerts, en après-midi ou en soirée avaient lieu à la mairie-halle, qui était alors la salle des fêtes de la commune.
Les bals se déroulaient au "Café de Paris" chez René Leloup, rue Nationale, ou bien au "Café du Siècle" chez Georges Loyau, avenue de la République.
Comme le prévoient les statuts, les jeunes filles qui faisaient partie de l’Étoile Sportive pouvaient s’intégrer à l’association : elles jouaient du théâtre (genre vaudeville en un ou deux actes) et/ou formaient un groupe de danse.
Les spectacles payants étaient organisés soit par l’Amicale des Joyeux Fantaisistes, soit par l’Étoile Sportive, ceci jusqu’en 1939 : les activités se sont arrêtées officiellement au moment de l’occupation allemande.
Lors de chaque spectacle, les musiciens jouaient un ou deux morceaux, un vaude­ville en un ou deux actes, puis un ou deux sketches, éventuellement musicaux ».

Les Joyeux Fantaisistes recueillent un beau succès, titre « La Nouvelle République »
La Nouvelle République, en février 1939, rend compte de la 4e représentation donnée par les Joyeux Fantaisistes le dimanche 29 janvier, en matinée : « Comme à l’habitude, la salle était pleine... Au lever de rideau, les musiciens.../... ont fait entendre leur marche officielle (2), composée par eux et pour eux, ainsi qu’une seconde marche "Toujours jeunes, Toujours joyeux", composée par leur chef d’orchestre, car les Joyeux Fantaisistes travaillent sérieusement leur art, étudient l’har­monie et l’orchestration, dirigés par leur jeune chef, Georges Berrué et madame Caubel, ancien professeur diplômée de l’école de musique de Paris, qui aime la jeunesse, la connaît et la comprend. À eux deux, ils ont organisé dans notre petite ville, une éduca­tion "Post-Scolaire" musicale, qui sera bientôt déclarée d’utilité publique. La pièce de théâtre "l’Extra" de Weber fut jouée de façon magis­trale : le rôle ahurissant du maître d’hôtel fut magnifiquement tenu par Georges Berrué, qui possède une très bonne diction, ce qui ajoute à ses talents de compositeur..., le prétendant Pierre Bellanger, dont c’étaient les débuts, tint parfaitement son rôle d’évincé. Il pren­dra place parmi les bons. Gilbert Trousselet, que nous retrouverons en premier rôle de l’opérette de la seconde partie, fut comme à l’habitude excellent. L’opérette, composée spécialement pour la troupe par Mme Caubel et Georges Berrué, a mérité son immense succès et fut accueillie par des acclamations... Puis, dans son rôle du vieux savant, Gilbert Trousselet sait amuser les masses, apporte la fantaisie de ses dons, et est d’une cocasserie qui ne dépasse jamais la mesure, il fut très brillant dans ses nombreuses transformations, surtout en prince... et Pierre Bellanger, imper­turbable, empressé dans des rôles tout en gestes, difficiles à tenir, réglait les entrées du Maître... Melle Élise Loquineau dans son rôle de jeune mère gracieuse, fut admirée pour sa diction impeccable, le charme prenant de sa voix dont le calme formait un saisissant contraste avec celle des autres interprètes... Les ballets furent bissés, les danses bien réglées, les costumes chatoyants... Les résul­tats des Joyeux Fantaisistes furent convain­cants. Nous constatons que ces jeunes ont su réveiller dans leur commune un mouvement musical et artistique. La Lyre a repris ses répétions et les Joyeux Fantaisistes en font partie. Leur travail portera ses fruits, et émet­tons le souhait qu’il y a peut-être là, un moyen de freiner l’exode de la jeunesse, de la cam­pagne vers les villes. Remercions les Joyeux Fantaisistes pour leur offre délicate au Bureau de bienfaisance et pour avoir offert des places aux enfants de la Sistière (3)».
Les diverses activités de spectacle des Joyeux Fantaisistes « ont réveillé » les anciens de la Lyre, en sommeil depuis des années ! C’est alors que, sous la conduite de Jean Loquineau, la Lyre reprend ses répétitions, et participa aux diverses fêtes, assemblées et défilés avec les « Joyeux Fantaisistes ».
Les Joyeux Fantaisistes - Cour-Cheverny 1938

En 1948, photo prise dans la cour du Vieux Logis (bâtiment dans la cour de l’Hôtel des Trois Marchands) après une représentation. Elle regroupe Les Joyeux Fantaisistes, les jeunes filles de l’Étoile Sportive et des comédiens. On peut reconnaître, de haut en bas et de gauche à droite :
Rang 1 : Buffet Jean-Marie, Gâtesoupe Raymond, Marteau Jeanine, Dupont Jean, Maury Albert, Labierre Madeleine, Guillon Fernand, Grateau Jean, Guillon Gilbert, Labierre Maurice.
Rang 2 : Bigot Jean, Couturier Georges, Loquineau Camille, Berrué Georges, Besson Geneviève, Gauthier Marcel, Durand Roberte, Ouvrard Serge, Guillon Muguette, Pilboue Maurice, Durand Ginette, Labierre Pierre.
Rang 3 : Maulny Marcel, Bigot Marie-Louise, Bigot Roland, ? Gilberte, Trousselet Gilbert, Douet Madeleine, Bellanger Pierre, Guillon Micheline, Crèche Christian, Chéry Arlette, Bac Philippe ?, Gaveau Germaine, Chéry Robert.
Assises par terre : Besnard Claude, Fouret Rolande, Lelièvre Antoinette, Huillet Sylvie, Bezault Paulette, Sautereau Jacqueline, Guignebert Madeleine.

Souvenirs émouvants
Georges Berrué : « La Lyre était reconsti­tuée. Je me souviens que venaient alors aux répétitions : Fernand Guillon, René Leloup, Marcel Buron, Jean-Marie Buffet, Alexandre Crouaille, Maurice Labierre, René Bouget (tambour), M. Perré de Clénord, M. Cortillat et d’autres que je n’ai plus en mémoire ».
En 1939, après la déclaration des hostilités, les activités des Joyeux Fantaisistes ralen­tissent mais les soirées s’organisent malgré tout pendant l’occupation allemande. Des bals sont organisés, chez les particuliers, en pre­nant soin de bien calfeutrer les ouvertures... et ce jusqu’en 1944...

Les Statuts de l’Amicale des « Joyeux Fantaisistes », désignée sous la dénomi­nation d’A. J. F.
Statuts de la Société Musicale et Artistique de Cour-Cheverny
Statuts de la Société Musicale
et Artistique de
Cour-Cheverny
Société musicale et artistique, fondée en octobre 1938.
But et organisation de la Société :
Article 1er : L’A. J. F. est une association de jeunes gens (chanteurs et musiciens) formant une jeune troupe théâtrale, désireuse de donner à leur profit des représentations dans la commune de Cour-Cheverny et des com­munes environnantes (concerts, fêtes, soirées artistiques, bals, etc.).
Article 2 : La Société est fondée en dehors de tout parti, politique ou religieux ; l’esprit de camaraderie et d’entr’aide seul y règne.

De ce fait, aucun de ses membres n’a le droit de se récuser, quels que soient le but et le lieu des réunions musicales et artistiques, les pro­positions d’auditions publiques étant toujours discutées en assemblée générale ou partielle avec les membres du bureau.
Article 3 : La Société est administrée par un comité se composant de :
Un délégué Président : Georges Berrué.
Un vice-président : Georges Loyau
Un secrétaire : Roger Robert
Un secrétaire adjoint : Serge Ouvrard
Un trésorier : Jean Girault
Un trésorier adjoint : Gilbert Trousselet.
Et de 6 membres organisateurs : Pierre Bellanger, Jean Buffet, René Caubel, Roland Martin, Maurice Pilboue, Michel Tessier.
Siège social de la société, rue Nationale à Cour-Cheverny, au domicile du président.
En tout douze membres chargés de la bonne marche et du bon ordre de la Société et des représentations.
Les autres membres actifs et participants, assistant à chaque réunion ou non, se sou­mettent aux décisions du Conseil (ils seront néanmoins consultés).
Article 4 : À chaque réunion les secrétaires devront rédiger un compte-rendu des discus­sions et ordres du jour.
1- Le Comité de direction est nommé en assemblée générale dans la première quin­zaine du mois d’octobre de chaque année.
2- Les membres pourront être sortants et réé­ligibles à la même date.
3- Tous les membres sont élus par droit de vote.
4- Les assemblées générales ordinaires et extraordinaires se feront sur convocation des secrétaires.
Article 5 : L’A. J. F. fondée exclusivement par des jeunes gens, se réserve le droit de prendre comme membres participants ou actifs, les jeunes filles capables de prêter leur concours aux soirées théâtrales. L’A.J.F. se réserve aussi le droit de prendre comme membres participants ou actifs les musiciens ou amateurs venant d’un autre groupement. Tous ces adhérents auront alors les mêmes droits et les mêmes devoirs que les membres fondateurs.
Article 6. Les cotisations seront fixées à 10 francs par an pour tous les membres actifs pendant cinq années à dater de leur adhésion.
Après ces cinq années, les sociétaires restent dans la Société au titre de membres fonda­teurs.
Afin de venir en aide à la jeune Société et l’encourager dans ses efforts, les cotisations si minimes étant insuffisantes, l’A.J.F. deman­dera le secours de membres honoraires et bienfaiteurs.
La cotisation des membres honoraires sera fixée à 12 francs par an (un franc par mois).
Seront nommées membres bienfaiteurs les personnes qui verseront une cotisation d’au moins 50 francs en une seule fois afin de contribuer à la prospérité de la Société.
Les Sociétaires partant au service militaire ne paieront pas de cotisation durant leur service militaire.
Article 7. Les dépenses nécessitées pour les concerts, c’est-à-dire partitions, abonnements de musique, pièces de théâtre, instruments et leurs réparations, imprimés, droits d’auteurs, correspondances, fards et déplacements, etc., seront discutées et soumises à l’assentiment des trésoriers. Les dépenses extraordinaires seront votées en assemblée extraordinaire.
Article 8. Les musiciens se réservent le droit de jouer dans les bals d’autres sociétés et de toucher une rétribution personnelle. S’ils empruntent à l’A.J.F. des partitions ou des instruments, ils lui verseront une rétribution fixée à cinq pour cent de leur gain. Ce ou ces petits groupes se régiront eux-mêmes.
Article 9. Cependant en ce qui concerne les concerts ou représentations théâtrales, nul ne pourra prêter son concours à une autre société, sans l’assentiment du Comité et de ses camarades.
Article 10. L’A.J.F. ne sera en aucun cas responsable des accidents survenus au cours des représentations, déplacements et sorties, etc.
Article 11. Tout membre qui ne se conformera pas au règlement sera rappelé à l’ordre par ses camarades qui en appelleront au Comité ; celui-ci pourra prononcer l’exclusion du récal­citrant.
Article 12. Tout Sociétaire est essentiellement libre de donner sa démission, il voudra bien le faire par lettre en expliquant ses raisons. Il n’aura alors plus aucun droit sur l’actif de la Société.
Article 13. La durée de la Société est illimitée, sa dissolution ne pourra être prononcée qu’en assemblée générale par au moins les deux tiers de ses sociétaires.
Article 14. La Société se réserve le droit d’ajouter un ou deux codicilles(4) .
Article 15. Nul n’est censé ignorer les pré­sents statuts ; chaque adhérent en recevra un exemplaire.
Fait à Cour-Cheverny, le 10 octobre 1938.

25 décembre 1944 : reprise des activités de la Lyre
Sous la présidence de Georges Bégé, les musiciens se réunissent à la salle de répétition située à l’école libre et mise à disposition par le marquis Philippe de Vibraye, en vue de la reprise de l’activité de la société, suspendue depuis 1927, suite à la maladie puis au décès de son chef Henri Cazin, et de l’occupation. Une minute de silence est observée pour tous les musiciens exécutants décédés ou disparus pendant les années de guerre.
Un nouveau Conseil d’administration est élu :
Président : le marquis Philippe de Vibraye ; vice-président : Georges Bégé ; secrétaire : Léon Belllanger ; trésorier : Henri Mordelet ; archiviste : Maurice Buron ; chef : Camille Loquineau ; sous-chef : Georges Berrué ; membres exécutants : Mary Foissy, Joseph Audiane ; membre hono­raire : Gaston Menault.
Après la formation du nouveau conseil, il est décidé de reprendre les répétitions le samedi de chaque semaine. La cotisation des membres honoraires est portée à 25 francs par an. La cotisation des élèves formant une caisse spéciale payable par trimestre est éva­luée à 100 francs à partir du 1er janvier 1945.
Ces années ont permis à la Lyre de Cour- Cheverny de renaître.

Cette année 2020 est celle de la célébration de 130 années d’existence
Georges Berrué va fêter ses 100 ans en février 2020. Il passe une partie de ses jour­nées à écouter de la musique, de préférence classique, et n’apprécie pas le bruit autour de lui dans ces moments-là ! Et il ne manque jamais le concert de la Sainte-Cécile à la salle des fêtes de Cour-Cheverny.

Françoise Berrué.

Sources :
Documents personnels, registre de comptes-rendus des assemblées générales de la Lyre.
Merci à Georges Berrué, Élise Trousselet, Monique Baillon, Jean-Claude Bellanger et Claude Guillon.
Remerciements aux familles qui ont contribué, en 1990, à identifier tous les membres présents sur la photo suite à la représentation théâtrale : (nombre d’entre eux ont aujourd’hui disparu) : Élise et Gilbert Trousselet, Raymonde et Georges Berrué, Anne et Jean Aubineau, Yvette et Jean-Louis Beaugrand, Mme Gauthier, Marie- Louise Bigot, Mme Douet, M. et Mme Gérard Crèche, M. Besnard.
(1) Henri Cazin : Voir le livre « Les grandes heures de Cheverny et Cour-Cheverny en Loir-et-Cher et nos petites histoires ». Éditions « Oxygène Cheverny » - 2018. Dans ce livre, Henri Cazin témoigne de la période de la guerre de 1914-1918 telle qu’il l’a vécue. Pages 253 à 276.
(2) Cette marche est toujours interprétée par la Lyre.
(3) La Sistière accueillait les enfants défavorisés de la ville de Montrouge. Voir le livre « Les grandes heures de Cheverny et Cour-Cheverny en Loir-et-Cher et nos petites histoires », éditions « Oxygène Cheverny » - 2018.
(4) Codicille : dans un acte juridique : texte, clause qui modifie, complète ou annule un texte précédemment rédigé ; se dit pour un testament.

La Grenouille n°46 – Janvier 2020

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