M. Perry était tailleur. C’est lui qui coupait les tissus que les couturières assemblaient. L’atelier produisait des gabardines, des vestes et des canadiennes doublées de peau de mouton signées PERRY, la marque de fabrique de l’atelier.
Une fois les vêtements terminés, ils étaient emballés et chargés sur un « diable ». Un jeune homme le tirait jusqu’à la gare de Cour-Cheverny où les paquets étaient pris en charge vers leur destination. Une couturière accompagnait l’homme pour remplir les papiers.
L’atelier était équipé de machines à coudre électriques professionnelles « Singer » pour confectionner ces lourds vêtements aux tissus très résistants. Rolande se souvient des livraisons des coupons qui étaient hissés à l’étage à l’aide d’une corde qui coulissait sur une poulie. On peut encore apercevoir la poulie sur le pignon du n° 3 de l’avenue de la République. Rolande Cazin s’est mariée en 1955 avec Jean Choubard, qui travaillait comme mécanicien au garage Giraud de Cour-Cheverny. L’atelier de confection avait fermé peu avant, M. Perry ayant choisi de changer de région avec sa nouvelle compagne.
Un peu plus tard, le couple Choubard est parti s’installer à Pontlevoy, puis à Mesnard et à Blois. Rolande Choubard est revenue s’installer à Cour-Cheverny en novembre 2015 pour se rapprocher de ses enfants et petits-enfants.
J.-P. T.
Merci à Rolande Choubard et à son fils Laurent Choubard pour leur témoignage et le prêt de la superbe photo de l’atelier de couture.
La poulie au-dessus de la lucarne du pignon est encore en place aujourd'hui. |
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