La gare de Cour-Cheverny

Au fil des lectures des registres des comptes rendus des conseils municipaux depuis 1790, on constate que Cour-Cheverny a toujours su, à la faveur d’une position géo­graphique privilégiée sur un axe structurant entre le nord et le sud du département, saisir les opportunités d’évolution, grâce à des élus clairvoyants. Ils ont permis de faciliter la vie quotidienne dans la commune (abattoir, usine à gaz…) encouragés par une économie prospère dans de nombreux domaines : services de santé, commerces variés, viticulture, polyculture avec souvent de l’élevage, artisanat… L’arrivée du rail va permettre des échanges économiques plus larges, des déplacements des habitants plus faciles pour « aller à la ville » et peut-être plus souvent…


En séance extraordinaire du 9 août 1877, le Conseil municipal doit délibérer sur l’emplace­ment le plus avantageux de la gare, ainsi que sur les observations qu’il pourrait présenter sur l’emplacement des autres stations entre Romorantin et Blois. Selon un rapport des ingénieurs du Chemin de fer, la troisième station projetée sur cette ligne sera à Cour- Cheverny, sur le chemin vicinal ordinaire n° 7 appelé Rue Gillette. On y accèdera par une voie ouverte entre le chemin de grande com­munication n° 2 (Route de Bracieux) et la cour de la gare. Deux lieux sont proposés : le clos des Rajetières et le clos de Pigelée.
Selon ses informations, le maire, Alphonse Bonamy, indique que la population trouverait la gare mieux située au clos des Rajetières. Ce lieu est confirmé par vote car il représente plus d’avantages pour l’emplacement de la gare.
Quant aux autres stations, le conseil ne se prononce que sur celle de Soings-en-Sologne, reconnaissant que, située sur le chemin de grande communication n° 19, conformément au plan de l’enquête préalable, c’est le plus favorable.
L’emplacement de la gare de Cour-Cheverny est entériné le 24 mars 1878, conformément au voeu de la population. Précisons que la bataille fut rude entre Bracieux et Cour-Cheverny, mais c’est la ligne la plus directe qui fut choisie.
Le 3 novembre 1882, en session extraordi­naire, le maire, Alphonse Bonamy, expose au Conseil le futur établissement du Chemin de fer projeté de Savigny-sur-Braye à Romorantin par Vendôme, Blois et Cour-Cheverny avec embranchement de Cour-Cheverny à Saint- Aignan par Contres (ce projet ne se réalisera pas). Le Conseil municipal, après les expli­cations relatives à la déclaration d’intérêt général et au tracé, accepte le Chemin de fer à Cour-Cheverny, sauf les modifications qui pourraient être apportées au tracé.
En 1896, le chef de gare s’appelle Aristide Chaumilier, 37 ans et son employé, Aimé Dahurel, 41 ans. En 1901, il y a 3 salariés, le chef de gare est Marcel Jaffredo, 37 ans, assisté de 2 employés, Michel Gandeau et Marius Mardel.
La ligne Blois, Romorantin, Villefranche-sur- Cher (ligne grand réseau), est construite en 1884 et fonctionnera jusqu’en juin 1944, le bombardement du pont de fer sur la Loire, le 11 juin 1944 mettra fin à l’exploitation. Mais le trafic des voyageurs avait baissé dès 1938. La ligne desservait La-Chaussée-Saint-Victor, Vineuil, Saint-Claude, Mont-près-Chambord, Cour-Cheverny, Fontaines-en-Sologne, Soings, Mur-de-Sologne, Romorantin et Villefranche-sur-Cher. Trois trains par jour partaient de Blois vers Romorantin : à 5 h et 9 h le matin, 18 h le soir, et trois trains assu­raient le retour de Romorantin. Le trajet durait une heure trente à une heure quarante cinq de Blois à Romorantin et le train s’arrêtait dans chaque gare. À Romorantin, les correspon­dances avec le B.A (Le Blanc-Argent) étaient assurées et à Villefranche-sur-Cher, avec le Tours-Vierzon. Outre le transport des voya­geurs, les trains de marchandises représen­taient un intérêt économique important pour le transport du bois des forêts de Sologne (étais de mine), le foin, les denrées alimentaires comme les asperges, les primeurs et les vins. Sur le territoire de la commune, la ligne fran­chissait le pont sur le Beuvron au Patureau des Huards, (il reste des piles sur la route de Tour-en-Sologne), puis longeait Trubert où elle franchissait un pont et virait à gauche après La Touche vers La Maisonnette pour prendre la direction de Romorantin.
En avril 1904, une pétition des habitants de la commune demande à la Compagnie des Chemins de fer d’Orléans, un passage à niveau n° 202, au lieudit Les Trudelles, à Cour-Cheverny. Le Conseil, présidé par le maire Louis Mahoudeau-Maillard, donne un avis positif : « considérant que le hameau des Trudelles est situé à 5 km de Cour-Cheverny et à environ 4 km de Fontaines-en-Sologne, qu’un arrêt à cet endroit faciliterait le transport à Blois et à Romorantin d’une population de deux cents personnes, lesquelles sont obli­gées actuellement d’aller prendre le train à Cour-Cheverny ou à Fontaines ; considérant que la compagnie des Chemins de fer n’au­rait qu’avantage à retirer de cette création, attendu que le trajet des Trudelles à l’une des gares désignées ci-dessus se fait par la voie de terre, et qu’alors il aurait lieu par les voies ferrées ; considérant que les pétitionnaires s’engagent à supporter tous les frais occa­sionnés par la création de cet arrêt condition­nel, à l’unanimité le Conseil donne un avis très favorable à la création de l’arrêt et souhaite la réalisation dans les plus brefs délais » !
En novembre 1910, sur la proposition de deux conseillers municipaux, le Conseil signale que « l’état du matériel qui sert au transport des voyageurs de Blois à Villefranche-sur-Cher est dans un état de délabrement complet, que les wagons qui ne présentent aucun confort sont ouverts à tous les vents, et les jours de pluie envahis par l’eau ». Ils prient le maire, Léon Cazin, d’entrer en pourparlers avec les maires des communes desservies par la ligne pour faire une réclamation collective à la Compagnie des Chemins de fer d’Orléans, afin de mettre à disposition des voyageurs, des wagons plus confortables.
En novembre 1925, le maire, Louis Gargouil, donne lecture d’une lettre du maire de Mur-de-Sologne pour que « le Conseil de Cour- Cheverny émette un voeu afin qu’un wagon de voyageurs soit attaché au train de marchandises N° 4833, arrivant à Romorantin à 10 h 55, sur­tout le mercredi, jour de marché où le train 713 arrive à 13 heures 09, trop tard pour les voya­geurs ayant à faire au marché qui commence à midi ». Le conseil donne un avis favorable.
Le personnel de la gare de Cour-Cheverny.
En novembre 1938, une pétition demande le rétablissement des trains de voyageurs au moins une fois par jour. Quelques mois plus tard, en mai 1939, le Conseil, présidé par le maire Henri Duru, déplore que « les trains de voyageurs soient supprimés sur la ligne de Blois à Villefranche, ce qui gêne considérable­ment les touristes, cause un grand préjudice aux commerçants car les cars ne peuvent pas transporter tous les bagages et ne remplacent pas les trains. Le Conseil demande que la SNCF remette en circulation, sur la ligne de Blois à Villefranche-sur-Cher, au moins 2 trains de voyageurs par jour, dans chaque sens, et assure la correspondance avec les trains des grandes lignes ».
En décembre 1941, Georges Bégé, qui faisait fonction de maire, avertit le Conseil qu’il a enregistré de nombreuses doléances des habi­tants de la commune obligés d’emprunter les véhicules automobiles de la Société des Cars 17
Rouges pour faire le trajet Blois/Villefranche-sur-Cher et retour. Les usagers se voient souvent refuser l’accès à ce seul moyen de transport en commun qui rend les plus grands services à notre région. Le Conseil, au nom du maire et des habitants, souhaite que « M. le préfet veuille bien intervenir auprès du service officiel de la Société des Cars Rouges de Blois, pour obtenir un service de transport renforcé, permettant en particulier, les jours de marché à Blois (mardi et samedi) l’accès des véhicules dans les deux sens, pour toutes les personnes que leurs affaires amènent à utiliser cet unique moyen de transport ». Ce à quoi, les services intéressés ont répondu que, « malgré les cir­constances difficiles actuelles, la Société des Cars Rouges pouvait espérer être en mesure d’améliorer son trafic sur la ligne citée ».
Des répercussions de ces difficultés sont aussi sensibles pour le courrier. Considérant qu’il existe un trafic journalier avec Blois par autocars, le Conseil émet le voeu que les services compétents examinent la possibilité d’acheminer directement le courrier à Blois par l’intermédiaire du dernier car de chaque jour, au lieu du système inverse.
La guerre va modifier le service ferroviaire de notre département. Le bombardement du 11 juin 1944 détruit le pont du Chemin de fer sur la Loire entre la Chaussée-Saint-Victor et Vineuil. Les trains démarreront alors de Vineuil.
Le 27 septembre 1949 : le maire, René Chéry, informe le Conseil de la suppression éven­tuelle de la ligne Blois/Villefranche-sur-Cher et sollicite son avis. À l’unanimité, il proteste énergiquement contre cette éventualité, la ligne rendant de grands services à la commune et aux communes environnantes, pour le trans­port des voyageurs comme des marchandises (légumes frais, vins, engrais, etc). Cette ligne ne doit pas, selon le Conseil municipal, être déficitaire ! Il demande au préfet du Loir-et- Cher de bien vouloir transmettre sa protestation unanime et celles de tous les commerçants et cultivateurs de la commune au ministre des Travaux publics et des Transports.
Passage du dernier train de marchandise au pont
de Trubert en octobre 1953. Le pont a été démoli
en 1955
Mais l’état du matériel roulant ne s’améliore pas. La diminution du trafic ferroviaire due aux conséquences de la guerre, au budget restreint des compagnies, le remplacement et le développement des transports par la route, une montée en puissance du nombre d’automobiles, marqueront un coup d’arrêt au chemin de fer sur les petites lignes.
Lors de la séance du 5 novembre 1955, le maire, Fernand Brunet, évoque une entrevue du 27 juin 1955 avec la SNCF qui propose aux communes la vente de ses terrains. Cet achat des terrains permettrait de réaliser un jardin public, mais aussi de créer une rue entre le passage à niveau de La Touche et celui de la rue Gillette (route de Bracieux), après l’étude faite par les Ponts et Chaussées. La SNCF vendrait au prix fixé par les Domaines :
1) une partie de la cour des voyageurs entre la voie ferrée, le boulevard Carnot et la maison de Mme C., un particulier, et une ligne à fixer perpendiculairement au Boulevard Carnot, soit un rectangle de 25 x 55 m.
2) une bande de 800 m de long sur 11 m de large sur l’emplacement des voies ferrées car les Ponts et Chaussées demandent de prévoir une chaussée de 7 m de largeur avec trottoirs de 2 m. Le maire précise que les formalités dureront plus d’un an.
Par un courrier du 27 septembre 1956, la SNCF accepte de vendre une partie des ter­rains de l’ancienne voie ferrée sur l’ancienne cour des voyageurs ; l’ancienne plate-forme de la voie entre les PN 208 et 210 (La Touche et Route de Bracieux), pour la création d’une rue nouvelle. Le Conseil municipal approuve les plans et états parcellaires définissant les terrains à acheter à la SNCF et accepte le prix demandé de 375 000 francs pour les 2 lots. Le conseil demande au préfet de bien vouloir déclarer cet achat d’utilité publique en vue d’être exonéré des droits de timbre et d’enregistrement, cet achat étant fait pour c réer ultérieurement une voie publique.
En décembre 1956, la SNCF Région Sud- Ouest propose de remettre gratuitement à la commune, suite au déclassement de la voie fer­rée Romorantin/Saint-Denis-sur-Loire, les ter­rains occupés sur les chemins par les passages à niveau et divers ouvrages. Sont concernés à Cour-Cheverny : 8 passages à niveau et deux passages situés sur des voies vicinales, les terrains variant de 6 à 18 m de largeur.
Le Conseil accepte la remise gratuite par la SNCF des terrains et ouvrages, ce qui est fait officiellement le 21 janvier 1957. La SNCF mettra en vente aux particuliers toutes les maisonnettes situées le long de la ligne.
Le 2 mai 1959, le maire informe le Conseil que l’ex-gare des voyageurs, ainsi que sa cour, ont été vendues aux enchères le 27 mars 1959, sans que la commune ait pu se porter acquéreur : la publication n’ayant été faite que quelques jours avant les élections municipales, alors que le Conseil sortant n’avait plus de pouvoirs pour engager l’avenir, et le nouveau Conseil n’ayant été installé dans ses fonctions que 5 jours avant l’adjudication.
La commune s’était effacée précédemment dans cet achat parce qu’un commerçant-expéditeur qui occupait les lieux, souhaitait s’en rendre acquéreur. Mais il dut renoncer à l’achat des locaux et des terrains.
Le maire demande au Conseil de reprendre alors un projet dont l’exécution avait été différée et qu’il serait utile de réaliser : la création à Cour-Cheverny d’une auberge de jeunesse. L’Inspecteur départemental de la Jeunesse et des Sports, informé et consulté, est intéressé par ce projet, précisant que cette création serait très utile dans le Loir-et-Cher, qui manque de tels organismes.
Il précise que la situation financière de la com­mune en 1959 permet d’envisager cet achat sans solliciter de subvention. Il demande au préfet de Loir-et-Cher d’approuver ce projet et de prendre un arrêté le déclarant d’uti­lité publique. Le Conseil décide de créer une auberge de jeunesse à Cour-Cheverny, se rend acquéreur de l’ex-gare et de la cour des voyageurs cadastrée au lieu-dit « La Ville », et permet au commerçant occupant sans titre les lieux, de rester jusqu’à fin 1959.
Les aménagements d’aujourd’hui se sont décidés lors de la séance du 24 août 1959
Le maire, M. Brunet, informe « qu’avant la construction de la voie ferrée, l’actuelle rue Augustin Thierry se prolongeait par un chemin rural jusqu’au hameau de la Bigée, qui fut pris en partie à la commune pour être incorporé aux emprises de la Compagnie P.O. Depuis 1890, il a été classé en Chemin rural n° 35. Actuellement, partant de la Bigée, il se termine en cul de sac à 70 m d’une parcelle qui appartient aux Domaines et susceptible d’être vendue. De ce fait, les habitants de la Bigée ont, pour venir à Cour-Cheverny, à faire le détour d’environ 1 km en passant soit par la Touche, soit par la Croix aux morts (chemin rural n° 34). Il y aurait intérêt, pour la commune, à rétablir jusqu’à la rue projetée, le chemin rural N° 35 par une voie de 11 m de large, suffisante pour faire une rue ». C’est l’actuelle rue de la Bijaye.
« D’autre part, le terrain autour de l’emplacement de cette rue envisagée, est plat et solide. Il per­mettrait de préparer un lotissement de terrains à bâtir de 2 à 300 m² chacun. De tels terrains sont impossibles à trouver alors à l’amiable dans les environs immédiats de l’agglomération où de nombreuses demandes ont été faites à ce sujet à la mairie qui ne peut rien proposer pour donner satisfaction ». C’est aujourd’hui le lotissement du Clos Marchand. Le maire ajoute : « Le reste du terrain environ 500 m², non susceptible d’un lotissement pourrait être utilisé pour les besoins propres de la commune, jardin public, terrain de camping bien aménagé, un petit bâtiment, annexe de l’ancienne gare des voyageurs, existe déjà sur ce terrain ».
En octobre 1989, le maire, Bernard Billot, informe le Conseil qu’à la suite d’une entrevue avec les Domaines concernant le terrain ci-des­sus, un courrier du directeur de l’enregistrement et des Domaines donne priorité à la commune pour la cession amiable de ce terrain et des constructions qui y sont édifiées. À cet empla­cement a été construite la salle des fêtes.
La commune acquiert enfin l’ancienne gare
C’est seulement en mars 1967 que l’ex-gare, alors achetée par Roger Letiche de Blois, est en vente.
Le Conseil considère « que cet achat est important pour la commune, car il permettra d’avoir à disposition un appartement, doté de confort et remis à neuf pour loger soit le per­sonnel enseignant, soit des employés com­munaux, auxquels il est nécessaire d’assurer un logement convenable, si l’on veut recruter du personnel de valeur ! Il permettra d’offrir une place publique de plus de 2 000 m² pour organiser un parking indispensable pendant la saison touristique, bien que cet emplacement était déjà utilisé en tant que tel ; enfin il don­nera à la commune au rez-de-chaussée, deux grandes salles pour des réunions de groupes et de sociétés de jeunes de notre commune ». L’achat est décidé au prix de 140 000 francs par le Conseil qui demande qu’un arrêté préfectoral tende à déclarer cet achat d’utilité publique.
Lors de ce même Conseil est définie l’utilisa­tion des salles de l’ex-gare : au 1er étage, un appartement ; au rez-de-chaussée dans l’ex-salle des pas-perdus, le bureau des sports ; dans l’ex-salle d’attente 1ère classe, la salle de répétition pour les équipes théâtrales ; dans l’ex-cour des voyageurs, un emplacement parking pour les fêtes locales ; concernant le terrain à côté de la gare, au sud, aménage­ment d’un stand de tir de 12 m sur une bande de terrain de 20 x 35 m ; au centre : 4 000 m² pour la construction d’une salle des fêtes avec les dégagements nécessaires ; au nord : 2 000 m² environ de terrains disponibles pour l’implantation d’une piscine.
Le classement de l’ancienne voie de che­min de fer en voie publique est réalisé en septembre 1971 suite à une enquête publique, pour permettre une réglementa­tion de la circulation, notamment en ce qui concerne les poids lourds, dont la circulation rue Nationale pose de sérieux problèmes.
En 2001, les ateliers municipaux qui occu­paient des bâtiments peu esthétiques construits derrière la gare, sont transférés Route de Blois. Ils sont actuellement utilisés par des associations locales. En 2002, les deux salles du rez-de-chaussée sont réno­vées en 3 salles utilisées par les associations, ainsi que les salles de l’étage.
En mars 2004, les terrains sur lesquels étaient construits les anciens locaux de la gare des marchandises et de l’ex-Union ont été vendus et les bâtiments démolis. L’espace est maintenant occupé par des espaces com­merciaux et des logements, aménagés autour d’une place ouverte.
L’évolution de ce secteur de la commune, en 140 ans, est spectaculaire. S’il a permis l’agrandissement de l’espace urbain, un envi­ronnement paysager ouvert et agréable a su être aménagé et préservé. La végétalisation récente de l’esplanade de la Salle des fêtes et l’agrandissement du parking permettent un cadre bucolique agréable pour l’organisation des fêtes estivales locales comme la Fête du Pain ou le festival de bandas Festi’D’Lyre.
Sources :
- Registres des délibérations municipales de Cour- Cheverny de 1850 à 2010
- Gérard Bardon : Il était une fois Les Tramways et trains de Sologne au début du XXe siècle - CPE Editeur 2001.
Remerciements : Simone Meuvel- Daridan, Maryse Nicolle, Alain Thomasson.

Françoise Berrué - La Grenouille n°40 - Juillet 2018

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