La
Grenouille s’est d’abord intéressée au contexte de l’enseignement lors des siècles
derniers, afin de mieux appréhender l’histoire des écoles de nos deux
communes, dans laquelle nous retrouvons toutes les étapes de ces évolutions.
Aux temps
anciens
Jusqu’au
début du 19e siècle, l’enseignement était la plupart du temps mis en place et
organisé par des religieux. L’ouverture d’une classe dépendait de la présence
ou de l’absence d’un homme (religieux ou laïc) qui se sentait apte à la
fonction et qui obtenait l’aval du curé. L’enseignant pouvait être rémunéré
par les parents, du moins ceux qui le pouvaient, mais les enfants des plus
pauvres étaient aussi accueillis, gratuitement. Bien souvent, c’est à une
congrégation religieuse qu’était confié l’enseignement. Matériellement les
écoles furent souvent créées par les propriétaires de châteaux (« l’école du
château »), qui mettaient à disposition des religieux les locaux nécessaires à
l’enseignement.
L’évolution
de l’enseignement public aux 19e et 20e siècles
La loi
Guizot (1833) oblige les communes de plus de 500 habitants à avoir une école
primaire de garçons qui peut être privée ou publique, c’est-à-dire entièrement
fondée et entretenue par l’État, les départements ou les communes (avec des
enseignants laïcs ou religieux).
La loi
Falloux (1850) distingue l’enseignement public, financé par les communes, le
département ou l’État, et l’enseignement privé (ou libre) entretenu par des
particuliers ou des associations (laïques ou congréganistes). Des écoles de
filles doivent être ouvertes dans les communes de plus de 800 habitants (500 en
1867), si elles en ont les moyens… L’Église a encore, à cette époque, une forte
influence sur l’ensemble de l’enseignement au niveau de l’organisation ou des
inspections par exemple. De nombreuses écoles publiques ont d’abord été des
écoles congréganistes, publiques ou privées.
En 1877, la
loi Duruy impose à toutes les communes de se doter d’un bâtiment pour les
écoles.
De 1880 à
1905, les lois de Jules Ferry puis de Louis Goblet vont radicalement changer
l’organisation de l’enseignement public, au détriment de l’enseignement privé.
Des Écoles Normales se développent pour former les enseignants dans ce contexte
nouveau. La loi impose aux congrégations de demander l’autorisation
d’enseigner.
En 1882, l’instruction
primaire devient obligatoire de 6 à 13 ans, gratuite et neutre. L’instruction
morale et civique remplace l’instruction religieuse, pour laquelle est
réservée une journée par semaine. Les religieux se retirent progressivement des
écoles publiques dont les enseignants deviennent fonctionnaires en 1889, et
les écoles congréganistes se transforment souvent en écoles libres. La loi
remplace également les salles d’asiles, qui assuraient la garde et l’éducation
des enfants de 2 à 6 ans, par des écoles maternelles, tenues par des
institutrices de même formation que les institutrices des écoles élémentaires.
Ces
bouleversements vont créer de nombreuses difficultés, et parfois des tensions
entre écoles des deux catégories, que d’autres lois vont tenter de réguler (loi
Barangé en 1951, loi Debré en 1959 et bien d’autres jusqu’à une période
récente), pour trouver les compromis nécessaires à la cohabitation des
enseignements privé et public.
Nos
communes et leurs écoles : une longue histoire
Les archives
du Diocèse de Blois (1), les comptes rendus (ou extraits) des conseils municipaux de nos
communes, nous ont donné matière à reconstituer cette histoire. Les
informations sur nos écoles sont multiples, mais certaines sont difficiles à
vérifier. Nous resterons donc prudents pour décrire la chronologie des
évènements les plus anciens.
L'école Saint Louis - Au premier plan le bâtiment à étage qui abritait à l'origine l'école publique de garçons |
L’école des
filles à Cour-Cheverny
Il semble
qu’avant 1789, « une petite maison située près de l’église de Cour-Cheverny,
donnée en usufruit aux deux communes par les propriétaires de la terre de
Cheverny » accueillait deux soeurs de charité de la congrégation de
Montoire qui enseignaient aux jeunes filles des deux localités et portaient
secours aux malades indigents. Les soeurs quittèrent les lieux dans des
conditions rocambolesques en 1791, ce qui fit l’objet d’un litige entre la
commune et la congrégation à propos des objets emportés par les soeurs… Deux
ans plus tard, deux autres soeurs, Marie Lamy et Marie-Anne Drouin Rivière
reprennent l’activité, « pour soulager les pauvres malades et instruire les
jeunes filles des deux communes ». À noter que la soeur Lamy reçut une
injonction de la commune de « quitter son costume de religieuse pour
enseigner », et de se conformer ainsi à « la loi qui prononce
l’abolition des costumes ». À la suite des évènements de 1793, la maison
resta abandonnée pendant 10 ans et subit de nombreuses dégradations. Comme de
coutume à cette époque, l’école n’était pas installée dans un bâtiment conçu à cet
effet, mais dans une maison aménagée pour accueillir les élèves, d’où le nom de
« maison d’école ».
En 1809 l’école de
filles est ré-ouverte dans cette même maison, réhabilitée par Monsieur Guillot,
nouveau propriétaire du château de Cheverny, qui la donne en usufruit
perpétuel, accompagnée « d’une rente annuelle et perpétuelle de 200 francs
pour la fondation de deux soeurs de charité et d’une somme de 280 francs
répartie entre les deux communes, pour enseigner à lire et à écrire aux petites filles des deux
communes, gratuitement pour celles de famille reconnues indigentes par les
communes »(2). Cet usufruit a ensuite été perpétué par la famille de Vibraye,
même si l’école s’est déplacée.
L'école Saint Louis |
La
Providence de Ruillé-sur-Loir est la première congrégation appelée à diriger
l’école au début du 19e siècle. Les locaux devenant insuffisants, le marquis de Vibraye
racheta en 1867 la maison d’école de garçons qui appartenait jusqu’alors à la
commune de Cour- Cheverny (après avoir appartenu en indivisions aux deux
communes) : c’est le bâtiment à étage qui abrite pour partie l’actuelle école
Saint-Louis (baptisée ainsi le 6 mars 1988, du nom du saint patron du diocèse
de Blois).
En 1870, la
congrégation des Soeurs de Saint- Paul de Chartres prend la succession pour une
très longue période.
Le second
bâtiment de l’école de filles, visible de la rue et plus proche du Conon, fut
semble-t-il, construit en 1878. Du fait de la loi de laïcisation de
l’enseignement, l’école est fermée plusieurs années et n’obtiendra
l’autorisation de réouverture qu’en 1905, avec des religieuses sécularisées («
rentrées dans le siècle », avec un fonctionnement conforme aux principes
laïcs) après l’interdiction des congrégations.
Madeleine
Lépine, dite « Mademoiselle Madeleine », institutrice de 1920 à 1963, a marqué
son passage. Elle vivait dans les locaux de l’école et accueillait les enfants
pour faire leurs devoirs en cas de besoin le soir chez elle.
De 1964 à
1977 les Filles de Jésus de Kermaria prennent la direction. Les
religieuses animent un centre aéré proposé à tous les enfants, organisé dans
les locaux de l’école. En été, elles proposent un séjour en colonies de
vacances à La-Forêt-Fouesnant en Bretagne sud. Le premier
contrat simple sera signé en 1960. Il organise l’enseignement par référence à
celui de l’enseignement public.
L’école
devient mixte en 1971
Le contrat
d’association qui renforce le lien avec l’État est signé en 1981.
En 1977, les
religieuses abandonnent la direction et se succèdent alors à la direction
Marie - France Gallioz (1977), Annick Legout (1984), Marie-Anne Antier (1988),
Marie-Christine Cabirol (1995), Rose-Marie Crèche (2012) et Catherine
Guignebert (2016).
L’école
compte aujourd’hui 94 élèves, de la maternelle au CM2, répartis en 4 classes,
animées par cinq enseignantes.
L’OGEC
(Organisme de gestion des écoles catholiques), présidé par Georges Delattre,
gère les investissements nécessaires au bon fonctionnement de l’école et la
cantine, ainsi que les 5 personnes chargées de l’accueil et de l’accompagnement
des enfants (ASEM - Agents spécialisés des écoles maternelles).
L’Association
des parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL), présidée par Sandrine
Guignard, participe aux diverses activités scolaires ou extra scolaires en
étroite collaboration avec les enseignants. La catéchèse est assurée au sein
de l’école, en lien avec la paroisse, sur la base du volontariat.
Les écoles
communales de garçons et de filles (la Maison d’école) en 1837
Dans son «
Rapport général sur l’état de l’instruction primaire dans le département de
Loir-et-Cher pendant l’année scolaire 1837-38 »(3),
Charles-Victor Prat, premier Inspecteur des écoles nommé dans le département en
1835, à la suite de la loi Guizot de 1833 sus-citée, nous apporte un avis très
précis sur la qualité de l’enseignement.
«
Cour-Cheverny, Cheverny, communes réunies : L’instituteur de Cour-Cheverny est
un nommé Poirier, élève de l’École Normale de Versailles. Il se recommande par
toutes sortes de bonnes qualités. Il a de l’instruction, de la capacité, de
l’intelligence. Son arrivée dans la commune y a opéré une révolution entière au
profit de la tenue et de l’instruction des enfants. Autant ils étaient redoutés
pour leur indiscipline, autant aujourd’hui ils se font remarquer par leur
honnêteté, leur retenue ». Il précise ensuite : « Outre l’école de
garçons dont nous venons de parler, Cour-Cheverny a aussi une école communale
de filles tenue par une soeur de la congrégation de Ruillé-sur-Loir. Ce qui
distingue particulièrement cette école, c’est l’ordre, la bonne discipline, la
propreté des élèves, du local et des cahiers. Nous avons trouvé cette année
des améliorations sous le rapport de l’enseignement. L’institutrice qui a déjà
de l’expérience, ne manque pas d’intelligence ni de bonne volonté ».
L’inspecteur
note aussi : « Maisons d’école : il n’y a dans ce canton (de Contres) qu’une
seule maison qui appartienne en propre aux communes. Toutes, à l’exception de
Chitenay, sont mal disposées. À peine si elles se décident à louer pour
l’instituteur un local convenable. Ce peu d’empressement de la part des
Conseils à faire quelques sacrifices pour l’instruction explique pourquoi le
canton de Contres est un des plus arriérés du département. »
Nous
verrons que la situation évoluera nettement dans la décennie suivante.
Les écoles
communales depuis 1849, objets de nombreuses péripéties
Plan du bâtiment à étage de l’actuelle école Saint Louis qui, à l’origine, abritait l’école publique de garçons. |
Les
délibérations du conseil municipal de Cour-Cheverny nous indiquent que la commune
a construit en 1849 une « maison d’école », pour les garçons, financée
conjointement avec la commune de Cheverny, sur un terrain alors inoccupé,
situé au lieudit « Le Donjon », près du Pont de Beignon, choisi pour sa
proximité avec les deux communes. Il s’agit du bâtiment à étage de l’actuelle
école Saint-Louis, dont on retrouve les plans dans les archives. Cette
construction a fait l’objet d’un impôt extraordinaire, sur les années 1846, 47
et 48 pour une construction en 1849, confiée à l’entrepreneur Martinet. Auparavant, l’école était
abritée dans un bâtiment privé, en location, dont on ne retrouve pas l’emplacement
exact, appartenant au sieur Rivière.
En 1850, il
y a donc (au moins) deux écoles sur le territoire de Cour-Cheverny : l’une
publique, dont les locaux sont propriété en indivision avec la commune de
Cheverny, dirigée par un instituteur, et l’autre privée, dirigée par les
soeurs de Charité. L’ensemble est complété par une « salle d’asile » financée
par des propriétaires privés.
Les
conditions pour être scolarisé
La «
salle d’asile », parfois présentée comme l’ancêtre de l’école maternelle,
était plutôt une garderie pour les moins de 6 ans, « permettant aux ouvriers
et aux journaliers d’y envoyer leurs enfants, et d’aller ainsi plus facilement
à leurs travaux ». À ce sujet, on note également qu’au mois d’octobre, la
fréquentation de l’école était moins importante, les enfants étant souvent
employés aux vendanges…
Les enfants
des familles indigentes, reconnues par les municipalités, étaient accueillis
gratuitement à l’école. Les autres familles devaient participer à la «
rétribution scolaire », supprimée par la loi de 1881 qui imposera la
gratuité. L’instituteur recevait à cette époque un salaire fixe de 200 francs
par an, payé par la commune, le reste venant de la rétribution de parents, pour
atteindre un minimum de 600 francs. La commune complétait si la rétribution ne
suffisait pas… On retrouve la trace du tarif des années 1850 : « 1 francs
(par mois) pour ceux qui lisent et 1,50 pour ceux qui lisent et écrivent… »,
conséquence du prix du papier, de l’encre et du travail de l’instituteur… Le
conseil académique demande d’ailleurs à la commune de pratiquer un tarif
uniforme de 1,25 francs. À une certaine époque, on avait instauré la gratuité
pour les enfants de gendarmes et du garde champêtre. Avant que les
municipalités ne prennent en charge le chauffage, ce sont également les parents
qui s’en chargeaient, chaque enfant apportant sa bûche pour alimenter la
cheminée ou le poêle.
Plus tard,
avant la loi de 1881 qui l’imposera, la gratuité de l’enseignement dans les
écoles publiques se met en place, les écoles de communes voisines pouvant se
faire concurrence entre enseignement gratuit et payant.
La première
école publique propre à Cour- Cheverny en 1878
C’est en
1854 que la commune de Cheverny décide de prendre son autonomie
scolaire, mettant ainsi fin à l’indivision avec la commune de Cour-Cheverny,
en créant une école de garçons qui sera construite en 1855.
Face à
cette nouvelle situation, la municipalité de Cour-Cheverny est amenée à
installer provisoirement l’école et le logement de l’instituteur « dans une
grande maison appartenant à un médecin.../... près de la nouvelle place, sur la
rue menant de la place à la rue Gillette » et à revendre le bâtiment abritant
l’école de garçons au marquis de Vibraye en 1867 (qui fait partie aujourd’hui
de l’école Saint-Louis).
Dans les
années 1860, la population augmentant et devant les besoins multiples d’aménagement
de l’administration de la commune, la municipalité de Cour-Cheverny, présidée
par Louis Ganne, projette la création d’une maison d’école, d’une halle
permettant d’abriter les marchands forains (auparavant stationnés sur la place
de l’église) et d’une mairie.
L'école publique de la rue Martinet ouverte en 1876 |
Pour de
multiples raisons, notamment du fait de la guerre de 1870 et pour cause de
difficultés financières, le projet mettra plus de 20 ans à se concrétiser. Il
sera d’abord consacré à la construction de l’école de la rue Martinet qui
démarre en 1876 pour une ouverture effective en 1878. La mairie et la halle
seront, elles, réceptionnées en 1880. Les plans furent réalisés par Monsieur
Guénon, agent voyer à Blois. Cette école comportait deux classes de garçons. On
retrouve également la création de classes d’adultes dans les deux communes,
dont la première en 1856. Les cours (avec les mêmes programmes que pour les
enfants) étaient donnés par l’instituteur qui recevait pour cela un supplément
de rémunération. Seuls les horaires changeaient : le soir ou peut-être même le
dimanche.
L'école du Boulevard Munier ouverte en 1894 |
La seconde
école publique de Cour-Cheverny
Il s’agit
d’une école de filles, créée en 1894 boulevard Munier, dans les locaux de l’ancienne
gendarmerie, qui abritait deux classes. Un bâtiment en face, qui a été démoli à
la fin des années 60 pour faire place à la construction de la première tranche
de l’actuel Centre de secours, abritait une classe enfantine et une classe de
garçons. L’école de garçons de la rue Martinet manquait en effet de place et
avait dû installer une classe à cet endroit. Il avait fallu pour cela aménager
la cour afin de ne pas « mélanger » les filles et les garçons…
Dans cette
période, il est imposé de « faire des visites sanitaires dans les écoles de
la commune, pour aider les enfants chétifs à se développer et devenir par la
suite robustes comme ils devraient l’être tous ».
Vers les
années 1925, on projette d’agrandir l’école de la rue Martinet, projet
abandonné faute de moyens financiers. On commence également à envisager la
co-éducation qui pourrait rationaliser les équipements scolaires et donc les
dépenses communales.
La Caisse
des écoles est créée en 1930, pour « faciliter la fréquentation des classes,
pour des récompenses sous formes de livres utiles ou de livrets de Caisse
d’épargne aux élèves les plus appliqués et par des secours aux élèves indigents
(fourniture de livres, de vêtements et chaussures, et pendant l’hiver
d’aliments chauds) ». La caisse est alimentée par la commune, par les dons
en argent ou en nature et par le produit des dons, legs, fêtes de bienfaisance,
etc.
Vers les
années 40, sur l’incitation du ministère de l’Éducation, la commune envisage
la création d’un terrain de sport sur les terrains de l’ancien presbytère,
situés derrière l’église, à l’emplacement de l’école actuelle, mais dont on
retrouve peu de traces.
Le nouveau
groupe scolaire
L'école de Cour-Cheverny dans les années 60 |
C’est dans
les années 50 que la municipalité entreprend de créer un nouveau « groupe scolaire
», qui ouvrit en 1956 boulevard Carnot, après de nombreuses évolutions du
projet initial revu plusieurs fois à la baisse, toujours pour des raisons budgétaires.
Le bâtiment, qui comportait à l’origine deux classes et deux préaux, fut
attribué aux cours de « fin d’études » et à une classe enfantine dépendant de
l’école de filles. Au-dessus des 2 classes, étaient installés les logements du
directeur de l’école des garçons et de la directrice de l’école de filles. Ces
appartements sont aujourd’hui occupés par des classes ou des bureaux.
Les
évolutions de l’école en quelques dates
• 1958 : création de
la cantine ;
L'école de Cour-Cheverny en 1990 |
• 1964 : fermeture
de l’école du boulevard Munier et construction d’un nouveau bâtiment dans le
groupe scolaire du boulevard Carnot, comportant 3 classes et un préau ;
• 1975 : fermeture
de l’école de garçons de la rue Martinet et création de l’école maternelle dans
le groupe scolaire ;
• 1984 : extension
de la cantine, qui accueille aujourd’hui plus de 80 % des élèves ;
• 2013 : fusion de
l’école maternelle et primaire, sous une seule direction.
L’école accueille aujourd’hui 244 élèves, répartis en 10 classes, de la maternelle au CM2, animées par 11 enseignantes, assistées de quatre personnes pour les classes de maternelle et de deux autres pour la bibliothèque et les activités sportives.
Le conseil
local de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves de l’école
publique), présidé par Alexandra Canourgues, participe à la vie scolaire et
crée du lien entre les familles pour partager sur des thèmes de l’enfance, de
l’école et de la parentalité.
L'école de Cour-Cheverny en 2018 |
Les
dernières directrices de l’école de filles avant la gémination dans les années
70 (mixité filles/garçons dans les communes rurales, les classes des petits
étant en général prises en charge par une institutrice) furent Mlle Bazin et
Mme Artivaud.
Sans que
cette liste soit exhaustive, nous citerons les noms de quelques directeurs
(trices) d’école des périodes récentes : M. Descamps, Lucien Simon, Amédée
Bense (vers 1969), Colette Doucet (1972), Jean Papon (1988), Danielle
Demichélis (1992), Bernard Coursaget (1993), Roland Amardeil (1998), Franck
Vermerie (2003). Katia Macé, directrice depuis 2011, a une longue carrière dans
l’établissement : elle a fréquenté le cours préparatoire de la rue Martinet en
1971/1972 avec Monique Leroux, puis le CM1 et CM2 à l’école du boulevard
Carnot, pour y revenir ensuite comme enseignante en 2002.
Ne pouvant
les citer tous, nous évoquerons seulement quelques enseignants aujourd’hui
retraités, qui ont animé les classes de Cour- Cheverny pendant de longues
périodes : Monique Leroux institutrice de CP de 1964 à 1993, Danielle Debray
institutrice de 1969 à 1998 et Jean-Marie Labranche, instituteur de 1959 à
1991, chargé du CM2 à partir de 1972.
Sur la
commune de Cour-Cheverny, une « école de plein air » en internat a été créée au
château de la Sistière, financée par la commune de Montrouge à partir
de 1931.Voir La
Grenouille n° 33 et ce n° 39.
Dans La
Grenouille n° 40 nous traiterons de l’école de Cheverny. L’article sera
complété par les souvenirs de Michel Bourgeois, ancien élève de l’école de
Cheverny dans les années 50, qui nous parlera des premières années de sa
scolarité.
Sources :
(1) «
L’enseignement catholique dans le diocèse de Blois depuis 1823. » Direction
diocésaine de l’Enseignement catholique de Blois.
(2) Comptes-rendus
(ou extraits) des Conseils municipaux de Cour-Cheverny et Cheverny.
(3) www.histoire-41.fr
« 1er août 1838 –
l’inspecteur au rapport. » Ce document remarquable nous présente les rapports
d’inspection de Charles Victor Prat dans l’ensemble de notre département.
Remerciements
: Marie Anne Antier, Bernard Coursaget,
Catherine Guignebert, Jean-Marie Labranche,
Jean- Claude Lambert, Katia Macé, Violette Rousvoal, Monique Vaillier.
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