Il aurait été planté autour du château de Louise de Savoie, la mère de François 1er, à Romorantin.
Pour certains spécialistes, c’était du
Pinot noir dont on retrouve la trace vers 1850 autour de Chambord et Cheverny.
Un siècle plus tard, il représente 90 % des pieds de vigne du secteur.
Pourquoi ce cépage a-t-il été introduit, et pourquoi a-t-il prospéré dans nos
communes et nulle part ailleurs ?
Michel Gendrier évoque une hypothèse : «
À cette époque, il est probable que plusieurs cépages furent mélangés avec les
pieds de Pinot noir. Le résultat est que tous les vignerons locaux ont décidé
alors de développer la qualité de ce vin. À ce jour, le cépage Cour-Cheverny
est produit sur environ 80 hectares ».
Les viticulteurs de Cheverny et Cour-
Cheverny ont pris leur avenir en main
Ils se sont mobilisés pour faire évoluer
l’avenir de l’AOC Cheverny et notamment s’adapter à la demande des clients. Il
y a 20 ans, on vendait plus de rouge que de blanc. Aujourd’hui, on vend 2/3 de
blanc pour 1/3 de rouge. L’image du vignoble de Cheverny a beaucoup progressé
et offre une dynamique positive à nos jeunes exploitants. Les surfaces de
cultures à Cheverny et Cour-Cheverny en AOC réunies sont passées de 400 ha à
800 ha. Michel Gendrier explique que cette réussite est le fruit de la vente
directe, des circuits courts, et le résultat d’un meilleur travail de la vigne
qui aboutit à une meilleure qualité des vins produits qui permettent aux
vignerons de mieux vivre de leur métier.
Les différentes méthodes de travail de
nos vignerons, qu’elles soient biodynamiques ou HVE, tendent vers la qualité
avec une diversité de produits accessibles à tout public.
La Grenouille n°69 - octobre 2025
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